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Charleville-Mézières : encore une réorganisation à la Propreté urbaine !

Publié par Section de Charleville-Mézières à 28 janvier 2021

Cessez de réorganiser la Propreté ! Changez plutôt les « réorganisateurs« …

Décidément, le Service de la Propreté urbaine – une cinquantaine d’agents – ne trouvera jamais de repos ni de stabilité ! A peine une réorganisation est-elle entrée dans les faits (si on peut dire !) que les « réorganisateurs » la détricotent pour la remplacer par une autre.

Les « réorganisateurs » ? Soyons clairs : le maire-adjoint au cadre de vie, le directeur de la Gestion de l’Espace Public (DGEP) et son adjoint.

A chaque nouvelle « réorg« , les arguments se disputent la palme de la mauvaise foi, de l’incompétence et de la dissimulation des véritables motifs (très souvent en lien avec les personnes). Ces arguments de circonstances sont toujours accompagnés de la promesse que tout ira bien demain.

Le grand désorganisateur en chef est prioritairement le maire-adjoint. Incompétent en terme d’organisation (une réalité objective : ce n’est pas son activité professionnelle), il utilise son mandat politique comme une fonction d’autorité sur l’administration pour tout organiser et tout régenter dans les moindres détails à la DGEP. Car la DGEP est devenue SON TERRITOIRE !

Un territoire ? Pensez-vous ! Ce n’est plus suffisant. Nous tombons dans la mégalomanie. Selon une de ces saillies dont il a le secret, lors d’une des dernières visioconférences, il s’est déclaré, tenez-vous bien, responsable « d’un continent » !!!

Nous pensons de plus en plus qu’il s’agit d’un continent « à la dérive« …

Personne ne résiste à ses vues passagères ni ne corrige ses « analyses« , et c’est bien là le problème !

Tout citoyen doit pouvoir s’engager en politique, c’est une règle de base de notre démocratie. Donc, il n’ y a aucune compétence technique particulière à posséder. Simplement être un démocrate soi-même et respecter les autres et leurs activités. Et avoir tout de même quelques idées et quelques convictions. Que le maire-adjoint au cadre de vie n’ait donc aucune, mais absolument aucune, compétence en organisation de services, ni en management, ni en psychologie du travail, n’est pas à nos yeux un handicap. Au contraire cela devrait permettre à l’intéressé de jouer le rôle du Monsieur Candide face aux propositions des techniciens pour les obliger à être clairs et cohérents…

Mais quand on n’ y connaît rien dans un domaine on ne cherche pas à prendre la place de ceux qui sont sensés y connaître quelque chose… ! Or c’est bien cela qui se passe depuis six ans en termes d’organisation des services… Et là où il y a un autre vrai problème, c’est que ceux qui devraient affirmer leur compétence et leur autorité sur les services ne le font pas. Et comme la nature a horreur du vide, le maire-adjoint prend la place mal occupée…

Les deux dernières  » catas  » en date ! D’abord la « biodiversité » puis une fois de plus… la Propreté !

Une biodiversité mal traitée

Il y a à peine quinze jours, le maire-adjoint chargé du cadre de vie nous envoyait un projet de réorganisation d’un des services de la DGEP (son fameux « continent » !) : le « Service de la Biodiversité » (passons ici sur le nom de certains services davantage choisis pour servir d’éléments de langage).

Bref, le SDU, probablement un peu bête,  a réclamé une visioconférence d’explications. Cette « visio » a eu lieu la veille du COMITE TECHNIQUE et nous avons eu l’honneur d’être gratifiés de la présence sonore du maire-adjoint ( pour l’image, nous n’en sommes pas encore dignes : nous avons seulement droit à un poster de l’intéressé ! ). La veille donc. Alors qu’il nous révélait avoir « travaillé » sur « sa » réorganisation depuis quatre mois, il n’avait pu trouver deux heures dans son emploi du temps d’homme pressé pour nous rencontrer…

Hélas, et malgré tous nos efforts d’une intense attention, plus le maire-adjoint donnait d’explications plus son projet apparaissait dans sa cruelle vérité : mal pensé, inachevé, complexifiant inutilement l’organisation existante au lieu de la reconsidérer sur l’ensemble de ce petit service, et ignorant des changements importants et imminents qui l’obligeraient à tout revoir dans quelques mois…

Le maire-adjoint, moins bête que le SDU, a donc compris quel serait l’avis des OS au COMITE TECHNIQUE du lendemain.

Donc… au CT du lendemain, pas de maire-adjoint au cadre de vie ! Absent.

Malgré les tentatives essoufflées des deux ingénieurs de la DGEP, ce dossier a fait l’objet d’un REJET UNANIME du Comité Technique.

Disons-le fièrement : les OS ont vraiment fait œuvre utile pour la collectivité en obligeant l’administration à reprendre elle-même ce dossier ! Nous verrons si elle peut mieux faire. Et si elle nous consulte.

Cette semaine… rebelotte et dix de der !

Le prurit et la bougeotte n’ont pas de limite. Le maire-adjoint a remis ça cette semaine. Nouvelle « réorg » de la Propreté Urbaine. LA ENIEME « réorg » depuis 2014 !

Un nouveau dossier qui se présente comme un vrai marigot où se mêlent l’hypocrisie des motifs, les coups tordus d’une petite officine syndicale, des plaintes d’agents qui relèvent de l’article 40 du Code de procédure pénale, des économies financières, des économies d’emplois, la mobilité d’un responsable syndical, l’exfiltration de deux agents de  maitrise, le maintien du statu quo pour un agent de maitrise qui a réclamé l’avancement pendant des années mais qui refuse maintenant d’encadrer qui que ce soit, un pont d’or fait à un autre agent de maitrise parmi les derniers arrivés…. Bref, un marigot !

Et d’un !

Un représentant syndical « dégagé » sans garantie de maintien de sa rémunération et pour des missions qui vont faire doublons avec l’Agglo !

Sans avoir rien demandé, le représentant de la CGT qui travaille dans le service se voit brutalement proposer des nouvelles missions : travailler sur les divers documents uniques de la DGEP et sur la santé au travail dans cette direction. Evidemment, il s’agit de l’écarter du service de la Propreté (serait-ce pour faire un peu de place à l’officine déjà évoquée ?). Sans lui donner la garantie de conserver sa NBI encadrement. Nous rappelons que si l’activité syndicale d’un agent pose un problème sur un emploi, le droit syndical prévoit toutes les garanties à lui accorder. Régler une question de cet ordre de cette façon est une atteinte aux droits de l’agent. C’est professionnellement affligeant.

Aussi grave. Pour « solutionner » leurs problèmes dans « leur » direction, ils n’hésitent pas à proposer au représentant CGT des missions qui vont faire DOUBLONS avec les missions du Service MUTUALISE de la Qualité de Vie au Travail d’ARDENNE METROPOLE !!!

Si la Ville s’engage dans des procédés pareils, au motif de ne pas obtenir satisfaction auprès des services mutualisés, nous devrons alors parler clairement d’un processus de DEMUTUALISATION. Et nous ne pourrons plus accepter d’entendre parler de rationalité financière !

Et de deux !

S’agissant du second agent de maitrise à faire dégager de son poste, l’origine en est la boutique syndicale déjà évoquée qui pour des raisons de basse épicerie est à l’affût de tout ce qui peut faire un peu de mousse à son profit. Quitte à mettre en danger ceux qu’elle a très mal conseillés en l’occurrence (et qui à cause d’elle vont être exposés en justice pour les écrits qu’elle leur a demandé de faire). Cette officine a cherché à faire de la mousse en instrumentalisant les plaintes de plusieurs collègues contre l’agent de maitrise. Il y avait évidemment une manière beaucoup plus syndicale (et plus efficace !) à mettre en œuvre pour assister les collègues. Ce n’est pas la première fois que cette épicerie syndicale tente d’exploiter le vécu difficile de certains collègues pour se faire mousser, mais la fois précédente le poisson était trop gros… Comprenne qui pourra.

Bref, le résultat est là : le maire-adjoint et les ingénieurs de la DGEP ont décidé qu’il fallait faire dégager deux agents de maitrise sur les trois. C’est la raison principale de cette « réorganisation« . Pour les remplacer par des agents plus « maniables » . C’est le terme utilisé par le directeur de la DGEP à l’un des deux agents  « tu n’es pas assez maniable« . Tout est dit.

Evidemment les futurs remplaçants choisis sont bien évidemment d’accord.

La cheffe de service, indisponible, sera elle, remplacée par le « remplaçant d’un remplaçant d’agent de maitrise lui-même remplaçant » (le remplaçant du remplaçant : voilà une de ces innovations qu’on trouve à la DGEP…). Et c’est cet agent remplaçant du remplaçant, le dernier arrivé à la Propreté et qui, selon les managers en place, présente toutes les garanties … qui aura aussi pour mission de remplacer lui-même non seulement la cheffe de service mais aussi tous les agents de maitrise lorsqu’il le faudra… Evidemment, il est d’accord aussi. Vaut mieux tenir que courir, on le comprend.

Des collègues mis dans l’embarras

Quant aux collègues qui se sont laissé abuser par la petite épicerie syndicale ils ont été bien mal conseillés (ce syndicat cherchait à régler ça en interne à la DGEP en s’appuyant sur ses sympathisants et sur ses affiliés). Pourquoi les plaintes de nos collègues sont-elles restées enfermées pendant des mois dans le tiroir de la cheffe de service ? A quelle fin ? Pour quel usage ? Comment le directeur de la DGEP a-t-il donc pu en faire état s’il ne les avait jamais vues ? Pourquoi n’a-t-il pas tout fait pour se les procurer ? Y compris avec une pince monseigneur s’il le fallait ! (vu la gravité des plaintes portées par écrit). Va-t-on voir ressortir cette histoire à dormir debout de bureau de la cheffe de service fermé à clé pendant son absence ?

Toute cette « petite cuisine interne » alimentée par l’épicerie syndicale du coin (comme elle l’a encore fait lors d’une visioconférence le 26 janvier) aurait continué à mijoter tranquillement avec toutes ses mauvaises odeurs si les collègues concernés (les agents comme l’agent de maitrise) n’avaient pas réagi pour faire monter l’affaire jusqu’au maire.

Suite au prochain épisode.

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