Charleville-Mézières : Qui est Guillaume Maréchal ?

Deux mois pour nous faire une réponse d’un profond mépris !

Le SDU prend connaissance ce matin 11 mars d’une réponse inacceptable à notre demande de rencontre formulée le 11 janvier à la direction générale de la Ville de Charleville-Mézières, au directeur des Sports et à son directeur adjoint, à l’encadrant du service OEM (Organisation des grands Evènements et Manifestations récemment rattaché aux Sports). Nous avions fait des copies de notre demande au maire-adjoint RH, à la maire-adjointe aux Sports, et aux trois agents concernés par le projet du changement de lieu de leur activité à tous les trois.

Une demande qu’il nous a fallu réitérer le 25 février puisqu’aucun signe ne nous était donné de sa prise en considération.

Malgré cette absence de réponse et donc ce premier mépris pour notre première demande, et pour le devenir des trois agents, le SDU indiquait dans sa seconde demande,  « … cette réunion nous semble indispensable pour dissiper tout malendu d’où qu’il vienne et pour éviter des problèmes inutiles« .

On ne peut pas mieux exprimer sa volonté de dialoguer et de parvenir à un compromis et même à un consensus sur une solution avantageuse pour tous les acteurs (et en particulier pour les organisateurs et le public de ces Grands Evènements et Manifestations : Marché de Noel, Confréries, Fête de la Bière, Plage ducale…)

En destinataires de cette seconde demande, nous avions ajouté le maire Boris Ravignon (pour qu’il « booste » un peu son administration et les élus concernés) et un certain Guillaume Maréchal qui, bien qu’officiellemenent uniquement conseiller municipal délégué à la vie étudiante, est devenu officieusement en pratique l’élu référent du service OEM…

Qui nous répond ce 11 mars et que nous répond-on ?

Voilà la réponse reçue.

« Pour faire suite aux échanges au sujet du déménagement du service OEM de Mantoue (la rue) vers l’Hôtel de ville (de Mézières) je vous propose de nous rencontrer le lundi 14 mars de 11h à 11h30. »

Destinataires : Guillaume Maréchal (ce qui confirme la réalité de son rôle par rapport au service), le directeur des sports et son adjoint (probablement trop occupés pour organiser la rencontre attendue), deux des agents concernés (et non les trois), et… le SDU.

Ce message lapidaire est signé par l’encadrant de base des agents. C’est donc cet encadrant (« je vous propose » sic !) qui va  nous rencontrer. Autrement dit, ce message nous indique le niveau des échanges qui auront lieu pendant cette demie-heure qui nous est consentie, ou accordée comme chacun voudra !

Sachant que contrairement à ce qu’écrit cet encadrant, il ne s’agit en rien d’une suite, puisqu’il n’ y a jamais eu d’autres échanges ! (L’agent encadrant nous a seulement appelé il y a quelques semaines mais à titre personnel, ce qui ne répondait évidemment pas à notre attente).

Quand on prévoit un horaire de fin à une rencontre pour la limiter à 30 minutes, c’est qu’on n’a pas envie de dialoguer !

Evidemment ! Et les propos tenus aux agents par leur encadrant le confirment…

«  je vais faire la réunion que le SDU a réclamé, mais c’est plié, la décision de vous faire déménager est déjà prise« …

« moi je n’ y suis pour rien, je fais ce qu’on me dit de faire« .           (Propos rapportés par les agents).

Mais ce maladroit va encore plus loin. Pour « convaincre » les agents de déménager et d’aller s’installer à côté de lui à Mézières (alors que tous les évènements qu’ils organisent ont lieu Place ducale !) il n’hésite pas à employer le chantage : « si vous venez à Mézières, vous aurez du télétravail mais si vous restez Place ducale ce ne sera pas possible… » (Propos rapportés par les agents). On a du mal à voir le rapport entre le déménagement et le télétravail puisque la définition même du télétravail est …. de travailler de n’importe quel lieu ! Il s’agit donc bien d’une menace de rétorsion. Un indice du management inacceptable et de relations futures tout à fait  « sportives »  … !

Pas question de s’en prendre à cet encadrant lampiste…

Les bons niveaux de la responsabilité sont d’abord le niveau de la responsabilité politique et celui de la responsabilité de la direction des sports (flanquée désormais d’un directeur-adjoint déjà visiblement trop occupé ?)…

Alors, Monsieur le « conseiller municipal officiellement délégué à la vie étudiante et officieusement délégué à l’organisation des grands évènements » seriez-vous là pour faire de la figuration ? Ou préférez-vous les réunions extérieures plutôt que le cambouis du fonctionnement interne (même quand celui-ci va impacter les usagers ?) ? Les relations sociales ne seraient-elles pour vous « que » de la petite bière ? Êtes vous trop occupé par votre cumul de mandats et de fonctions ? Ou seriez-vous atteint par ces préjugés anti-syndicaux qui vous répugneraient à suivre l’exemple du dialogue social donné par celui qui trace le sillage dans lequel vous vous êtes mis, à savoir le maire ? Il y a encore du chemin, vu le mépris que vous manifestez pour une simple demande de rencontre que nous-mêmes nous voulions constructive ! Et vous nous faites savoir par l’encadrant de base que c’est « plié et décidé » ? Vous ne serez-donc pas étonné de notre charge.

Nous posons donc la question : qui est Guillaume Maréchal ?

Et vous Madame la maire-adjointe déléguée aux Sports de la Ville de Charleville-Mézières, l’arrivée dans les services des sports d’un service OEM qui n’a rien à voir avec votre délégation mais qui est cependant placé sous l’autorité d’un encadrant de votre délégation, ce méli-mélo fonctionnel et organisationnel ne vous concernerait pas ? Nous remarquons que si le SDU vous considère comme une interlocutrice à part entière en vous rendant destinataire de ses demandes, ce n’est pas le cas de la direction des sports ni de votre collègue conseiller délégué ! Compteriez-vous donc « pour du beurre » ? Ou bien serait-ce pour eux une façon de dire qu’ils ne cautionnent pas cette arrivée dans leur giron de ce corps étranger que serait l’OEM ?

Tout le monde l’a bien compris : le SDU n’ira pas à cette réunion de parodie du dialogue social pour s’entendre annoncer une décision déjà prise !

Mais nous accompagnerons au jour le jour ces agents pour veiller à ce qu’ils ne servent ni de supplétifs ni de bouche-trous dans l’organisation des activité sportives pour donner un confort supplémentaire à cette direction, objet principal du projet de ce déménagement des agents vers Mézières.