Grève du 18 octobre 2022 : Charleville-Mézières : Rassemblement à 14h00 place de la gare
14 octobre 2022
La très grande évasion (fiscale !)
14 novembre 2022
JEUDI 6 OCTOBRE dernier : la collectivité sedanaise a été contrainte de fermer l’établissement.
Un mouvement de grève, initié nationalement et relayé localement a été suivi par 85 % du personnel sedanais !
Le personnel de la crèche sedanaise se reconnait pleinement dans les revendications nationales, mais pas que…
La section sedanaise du SDU-08 a demandé à la Direction, l’organisation d’une rencontre entre nos représentants, une délégation formée de membres du personnel de la crèche et les élus afin de trouver des solutions aux problématiques locales et revendications de l’ensemble du personnel :
– Groupes d’enfants surchargés, qui ne permet plus un accueil personnalisé de qualité
– Revalorisation du RI, et notamment la reconnaissance du cadre d’emploi des auxiliaires de puériculture (cadre B avec du RI de cadre C).
– Personnel non remplacé, précarité des contractuels, refus de départ en formation, manque de souplesse dans les plannings…
– Aménagements intérieurs et extérieurs non adaptés, travaux non réalisés. Consultation du personnel sur les futurs travaux….
– Educateur non employé à 100 % à la crèche mais à des tâches administratives, à des fonctions de garderie ou encore à la maison de l’enfance.
– Manque de lisibilité des missions de la Maison de l’enfance, quel lien avec la crèche ?
Les suites du mouvement du 6 octobre :
Le gouvernement a engagé une réforme des modes d’accueil de la petite enfance. Les revendications de La fédération, SUD CT :
• Une véritable revalorisation des métiers de la petite enfance, pour des conditions de travail décentes !
• Un taux d’encadrement qui sécurise enfants et personnels !
• La fin des contrats précaires !
• La sécurité des enfants et la sérénité des collègues !
• Un service public de la petite enfance de qualité
Le collectif « Pas de bébés à la consigne » salue la mobilisation exceptionnelle des professionnels de la petite enfance partout en France. Le gouvernement est pour l’instant resté sur ses positions et n’a répondu favorablement à aucune des demandes du monde de la petite enfance !
Le collectif, Pas de bébés à la consigne a décidé de prolonger le mouvement du 6 octobre avec plusieurs initiatives
1) ÉCRIRE MASSIVEMENT AU PRÉSIDENT : Le collectif appelle les professionnels, en équipe ou individuellement, à adresser par milliers et par milliers au président de la République un courrier. Un modèle sera proposé d’ici quelques jours. Ce courrier pourra être envoyé par la poste ou par internet, avec copie au collectif. Une version du courrier sera proposée aux parents pour saisir également le président sur ces sujets.
2) AGIR POUR LES SALAIRES : Le collectif travaille à susciter une interpellation la plus large possible du gouvernement dans les instances paritaires de la fonction publique pour une revalorisation salariale immédiate.
3) DÉCIDER ENSEMBLE DES PROCHAINES ACTIONS : Le collectif prépare une consultation d’un maximum de professionnels de la petite enfance quant aux prochaines modalités d’action de Pas de bébés à la consigne.
